Cela fait un moment déjà que j’ai pris cette photo, mais elle aujourd’hui plus que jamais proche de la réalité actuelle. J’ai passé mon année dans ma région natale loin de ma ville d’adoption qu’est Montréal, loin de mes amis et de ma famille, une distanciation sociale intense. La travailleuse sur cette photo porte des vêtements de sécurité et est en couleur intense en contraste avec le paysage en différent niveau de gris. Elle est dans un espace de nature énorme, paisible, calme, cependant sa petitesse, sa solitude et son manque de sécurité évoque la situation troublante même si nous sommes dans le confort de nos maisons (notre environnement)
Cette photographie est principalement en différent niveau de gris à l’exception de la travailleuse au cœur de celle-ci. Le paysage au loin est flou de même que les arbustes au premier plan, mais la ligne sur laquelle le protagoniste se trouve est clair et précise ce qui attire l’œil vers son centre, vers son sujet principal. Cela créer l’effet que même si le paysage n’est pas menaçant, le personnage dans ses EPI nous laisse un sentiment d’insécurité, de solitude. Cependant, une fois que l’on détache le regard de ce point jaune vif, nous remarquons alors que cela n’est pas si terrible, qu’il n’y a pas de réel raison à cette panique, que le paysage n’est pas écrasant, mais au contraire ouvert et prêt à être découvert, coloré. Enfin, le regard est de retour sur la travailleuse qui est en mouvement, elle avance vers cet avenir incertain certainement, mais pleine d’espoir.
Wilson, compagnon de l'université pandémique
Petits instantanés de l’école en compagnie d’un puppy qui m’a servit de support moral durant cette année scolaire pas comme les autres!
Les chats de Julie Lise
Chaque session d’étude, pour être une réussite, doit être accompagnée d’une bonne tasse de thé et d’un chat.
Difficile de faire des travaux quand la souris s’est fait capturer par un chasseur né.
Une rencontre, sur Zoom, Discord ou Teams n’en est pas une, si un chat n’est pas là pour voler la vedette. Mais ce jour-là, Porthos était très concentré sur le cours, il n’a même pas pensé à déranger.
Les regarder grandir
L’université à distance m’a donné l’opportunité, si anodine soit-elle, de voir grandir et prospérer mes plantes.
Comité exécutif virtuel
Capture d’écran d’un CE de l’asso.
Mosaïque de petits bonheurs
Ces petits bonheurs m’ont accompagné tout au long de ma première année de maîtrise à l’EBSI et ont certainement contribué à me faire voir la situation actuelle, dont les études en ligne et à distance, de façon positive. Mon fidèle compagnon, Léon, était parfois même plus concentré que moi lors des cours synchrones ! Prendre soin de lui et de mes plantes, ainsi que peindre à l’aquarelle, m’a aussi permis de m’évader pour conserver un sain état d’esprit.
Thérapie plante
Lors de mon déménagement en temps de pandémie, j’ai décoré mon nouvel appartement avec des plantes, dont certaines que ma mère m’a offerte. Elles ont eu un peu de difficulté parfois, mais j’ai appris à prendre soin d’elles. On connaît tous les bienfaits des plantes alors juste les voir chaque jour en pleine santé me rend heureuse. Je me part aussi un petit jardin de légumes sur ma terrasse alors ce sera une autre aventure d’apprentissage!
Le potager d'Isabelle
Je viens du domaine agricole. Avant même l’archivistique! Il est important pour moi de garder une trace de cette origine tout au long de ma vie. Cette trace est un potager que je fais depuis des années et qui s’agrandit d’année en année. Il est fait selon les principes de la permaculture. J’adore jardiner! Habituellement, j’apporte mes surplus de légumes à l’EBSI, mais à l’été 2020, ces surplus ont été donnés à ma paroisse. Le choix d’une photographie provenant de mon potager est donc une évidence. J’ai eu une récolte formidable de melons, alors allons-y pour la photo d’un melon!
Vue aérienne de Montréal
Cette photo a été prise lors de la semaine de relâche de la session d’hiver 2021. Le contexte de pandémie actuel ne m’a pas permis de visiter l’UDM et donc j’ai profité de cette période de pause pour y faire une visite. Et ma visite d’exploration s’est prolongée jusqu’au mont royal où j’ai profité pour prendre cette belle image qui est une vue aérienne de la ville de Montréal.
Compagnon d'études
Cette boule de poil est mon chat! Il est gros. Et pas particulièrement sympathique. Mais ce chat, il se pointe presque chaque jour pour m’accompagner lors de mes cours (bien que ce soit surtout pour se faire griller sous ma lampe), pis ça, bin ça m’a pas mal aidé à traverser les deux dernières sessions.
Mon espace de "travail"
J’ai réfléchi pas mal à la meilleure façon d’exprimer ma réalité au cours des deux dernières sessions. Au final, mon choix s’est arrêté à mon bureau. C’est l’endroit où je passe le plus gros de mes journées depuis plusieurs années. La seule nuance, c’est qu’avant, ce temps passé devant l’écran était volontaire et agréable. Maintenant, avec les Zooms et les Teams, ce l’est un peu moins. N’empêche que ce bureau représente bien ma situation actuelle. Il est en désordre. Un majestueux désordre similaire à mon état d’esprit au cours de la dernière année. C’est pour ça qu’il est tel quel, sans le rangement que je ferais normalement pour le prendre en photo. Parce qu’au final, on est un peu tous dans le même bateau. Un beau bateau en désordre.
Le vieux clavier électrique ...
Avant d’exprimer la raison pour laquelle j’ai soumis cette photo, je dois vous parler de son sujet. Ce clavier est un vieux cadeau que j’ai eu genre à ma fête de 12-13 ans. Il a pris la poussière dans le sous-sol de mon père pendant une dizaine d’années, jusqu’à ce que je le sorte en 2020 (NB : il est encore poussiéreux, par contre). Je l’ai sorti parce que l’été et l’automne 2020 ont été particulièrement difficiles. Si difficiles que je suis allé voir une psy, qui m’a recommandé de me trouver un vrai hobby. Donc j’ai appris tranquillement pas vite à jouer du piano. Avec du timing douteux. Avec une seule main. Avec des affiches pour m’indiquer où se trouvent les notes. Pis j’ai joué. La pandémie a pas été facile, mais si je peux en sortir quelque chose de positif, bah ça sera que maintenant, je peux jouer un peu de musique. Pis c’est pour ça qu’il se trouve devant vous.
Études en 2021
Chaton étudiant
Sans titre
Moi et ma petite héroïne pendant la pandémie 🦄🌈
Premier Hiver
Cette photo a été prise durant l’hiver, sur le Chemin de la Tour entre le pavillon André-Aisenstadt et le pavillon Lionel-Groulx. J’ai longtemps gardé cette photo en profil sur les réseaux sociaux, car elle symbolisait pour moi mon premier hiver à Montréal. Arrivée au Canada spécialement pour suivre la maîtrise de l’EBSI, l’une des premières questions que les gens nous posent en tant qu’immigrant est : « As-tu déjà passé un hiver ici? » ou « Combien d’hiver as-tu déjà passés ici? ». J’appréhendais donc un peu ce qui semblait être une période très longue, s’étirant à n’en plus finir ici. Or, la pandémie et le confinement soudain à la mi mars 2020 ont amputé « mon premier hiver » d’un bon mois : la saison froide est ainsi passée très vite, puisque nous nous sommes retrouvés très rapidement à l’été lorsque les sorties ont à nouveau été possibles, sans passer par la case printemps. L’expérience des saisons au Québec pour moi a été tronquée à cause de cette coupure avec l’environnement extérieur. Comme je vis en famille, ce n’est pas tant l’isolement social que le lien avec l’environnement qui m’a manqué. Mais étant par ailleurs fort occupée par le contenu chargé de la maîtrise, je n’ai pas le sentiment d’avoir été tant que ça éprouvée par ce manque puisqu’à l’arrivée du printemps, des températures plus clémentes et de la slush, j’étais de toutes façons accaparée par les échéances et devoirs à rendre : c’est ainsi que mes études à l’EBSI ont fait quelque peu tampon sur mon ressenti du bouleversement. Le deuxième hiver passé ici me laisse la même impression de ne pas avoir vécu un hiver véritablement complet. Cette photo représente aussi pour moi le passage d’un bâtiment à un autre, entre deux cours – ou entre un cours et un TP en laboratoire d’informatique au département physique de l’EBSI – et c’est ce qui pour moi fait la force de notre formation en sciences de l’information : être à mi-chemin entre plusieurs domaines de la connaissance, et par là s’enrichir de disciplines aussi diverses que l’informatique, la sociologie, les sciences cognitives, l’histoire… J’adorais ce trajet plusieurs fois hebdomadaire et vois comme une chance le fait que nos cours étaient (sont?) hébergés par plusieurs autres départements lorsque les salles de l’EBSI ne suffisaient (suffisent?) pas.
Ma nouvelle passion
Ayant du arrêter les sports d’équipes pendant le covid, je me suis tourné vers mon moyen de transport préféré, le vélo. Sortir continuellement cette vieille bécane est vraiment la preuve que je suis tombée amoureuse de la vitesse et des paysages qui défilent, il est bon pour la casse. J’ai la chance d’avoir le parc Maisonneuve à moins de 10 minutes de chez moi. Mais avec les construction sur la rue, le détour m’a fait monté la pente de Pie-IX et j’ai du m’installer au premier coin d’ombre que j’ai croisé pour réussir à finir la montée, en cette première journée aux allures estivales.
Mon quotidien
Durant la dernière année, j’ai commencé à apprendre à jouer de mon premier instrument de musique, le ukulele, à gamer, lire et écouter de la musique tout ça en compagnie de Bébé Gustave
Chai Latte
Le chai latte qui accompagne mes lectures lors des journées froides.
Lights and colour of HOPE !
I see the lights from my room every night that keeps me going through the pandemic. These lights, mountain view from my window and colour of fall while walking through the park gave me hope that things will be better soon!
Soirée D&D
Depuis des années, les mercredi soirs sont réservés aux soirées Dongeons et Dragons, dans la maisonnée. Le fiancé et moi-même recevons chaque semaine un groupe d’ami·e·s de longue date avec qui nous partageons croustilles et breuvages festifs autour d’une table, fiches de personnage et dés en main afin de vivre d’incroyables aventures des heures durant. Malheureusement, depuis le début de la pandémie, nous avons du garder nos distances et partager ce moment de répit fantastique depuis le confort de nos demeures respectives. Ce n’est pas toujours aussi facile d’entrer en immersion, avec les enfants et les conjoint·e·s et les colocs pour déranger les parties de jeu… Mais ça nous permet de nous retrouver, d’avoir un peu d’interaction sociale et de se sentir profondément humain·e, ensemble. Les soirées D&D du mercredi soir, c’est aussi une pause pour décrocher de l’école à distance et du télétravail. C’est une façon de rencontrer et d’apprendre à connaitre (coucou aux participants de la game « one-shot ebsienne » hihii!). Sans D&D, le confinement aurait été encore bien plus plate!
Les chats sixtines
Gros Plan
Un autre copain, Hitchie ou Tchou de son surnom, qui m’a aidé à garder le sourire durant les moments les plus difficiles de l’hiver pandémique.
Art et archives, c'est félin pour l'autre
Dans le cadre du cours SCI6001 à l’automne, j’ai fait une vidéo de chat pour répondre à la question « À quoi servent les archives? » Avec cette carte blanche créative, notre appartement est devenu un plateau de tournage chaotique. Ce fut l’occasion pour ma sœur et moi de faire quelque chose de créatif ensemble et on a eu beaucoup de plaisir. Nos chats Castiel (Cass, ti-cass) et Nadia sont très dociles et on a filmé sur plusieurs jours pour ne pas trop les embêter! Nadia sait que si elle prend la pose et reste tranquille, elle va avoir une gâterie. Cass… n’a jamais appris, mais il aime fixer le vide. Je suis encore un peu trop gênée pour partager la vidéo comme telle.
Le contexte de la vidéo : Lors d’une première “date” entre l’écrivain Duchat et l’archiviste Chabin, Duchat apprend que les archives, ça sert aussi aux artistes!
Quelques unes de mes lectures confinées
J’ai toujours aimé lire et j’aime présenter ce que je lis. Depuis quelques années, je suis plutôt active sur Instagram. Entre deux selfies et une photo de petits plats maison, je pose mes lectures. Du moins une partie d’elle. J’aime l’idée que l’on connait mieux une personne en voyant sa bibliothèque et j’aime être transparente de qui je suis. Il est certain que je n’ai que choisi que quelques-uns des titres que j’ai lus depuis le début de la maîtrise mais j’aime ce montage. Il présente plusieurs de mes choix et de mes intérêts littéraires .
C-2024
L’EBSI à la maison, l’envers du décor
Complicité Virtuelle
Il s’agit d’une capture d’écran lors d’une conversation avec mes collègues (et maintenant nouvelles amies 😊) de maîtrise. Le contexte actuel fait que nous ne sommes jamais vues en vrai, mais nous avons réussi a développer une belle complicité et une sincère amitié au cours de cette année!
Le plein air en temps de Covid
Comme pour tout le monde, le Covid a été une période d’isolation pour moi. Toutefois, ce qui m’a permis de garder le moral durant ces douze derniers mois est la marche et le vélo en plein air. Changer d’air en allant marcher le matin ou partir en escapade pour un après-midi m’a aidé à changer le mal de place et profiter de cette période malgré le doom and gloom.
La découverte d'un nouveau hobby
En été 2020, je me suis retrouvé en charge du pommier de ma maison et des fruits de son labeur. Puisque je ne voulais pas gaspiller toute cette nourriture, j’ai décidé de me lancer dans la cuisine. Quelques semaines plus tard, c’était une de mes nouvelles passions. Après avoir utilisé tout ce que mon pommier avait à m’offrir, je me suis lancé dans d’autres recettes, ce qui me mène à aujourd’hui. Bien que je sois loin de faire des créations esthétiquement plaisantes, c’est devenu un de mes grands plaisirs de cuisiner tranquillement en écoutant de la musique durant un après-midi.
Lorsque le temporaire prend des airs de permanent...
Reconstruction de ma bulle de travail : le défi du télétravail et du syndrome du jour de la marmotte!
Au Temps d'une pandémie
Comment la pandémie m’a-t-elle « convertie »? Qu’est-ce que le COVID-19 m’a fait? Une consommateure d’écrans et de logiciels à distance pour assister aux cours et travailler, une être humain isolée des autres humains Mais aussi une fière chef-cuisinière (Bienvenue dans ma cuisine! Servez-vous!) et une être humain au cœur du monde des autres êtres vivant sur terre (Au jardin botanique de Montréal. Détendez-vous!)
Les Canards Colvert
Pendant une journée à Ottawa, j’étais au bord du Riverside et j’ai pris ces photos de canards. J’ai été fascinée par les couleurs vert vif de leurs têtes. La capture d’écran régulière n’a pas révélé cette couleur vert vif, mais après un changement dans les paramètres de la caméra, j’ai réussi à le capturer. J’ai fait après un peu de recherche sur Wikipedia et j’ai découvert que son nom est « Canard colvert » inspiré par sa couleur de « col », et j’ai appris qu’il existe beaucoup au Canada. Merveilleux 💚!
Notre troisième lieu discordien
À gauche, représentation de notre troisième lieu : « Il est près de 23h, la communauté dort, mais malgré le peu de gens en ligne à cette heure-ci Discord est notre troisième lieu à notre petite partie de cohorte, un safe space où on a abordé tous les sujets possibles sans préjugés <3 »
À droite, Montage ‘wish’ de la soirée : « En ce 27 avril, nous avons vécu une ultime soirée où, nous l’espérons, avons à passer par discord pour se parler. Petit montage des personnes qui étaient présentes ce soir, 11 parmi tant d’autres qui ont contribué à ce discord pendant toute cette session.»
Au travail sur fond de casse-tête
Ma dernière année a été caractérisée, du côté professionnel, par le télétravail, bien sûr. Les Zoom, Teams, Skype, Hangout, Meet, GatherTown, Jitsi, courriel, téléphone… souvent plus d’un écran à la fois. Et, du côté personnel, j’ai eu l’occasion de m’adonner à un de mes passe-temps préférés : les casse-tête. Pour s’évader un peu en admirant des photos d’ailleurs, des peintures amusantes ou des images énigmatiques.